lien : http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=6584420568&sid=2
Ici, je vais remercier Cendrone, du conseil des ombres, pour le travail effectué!
Ici, je vais remercier Cendrone, du conseil des ombres, pour le travail effectué!
Forum dédié à la communauté roleplay du serveur CdlRN sur le jeu World of Warcraft
L'Unique Vrai Dieu d'Azeroth (p.171)
Tandis que les humains suivent leurs religions philosophiques, que les nains recherchent leurs créateurs disparus et que les races de la Horde prient leurs ancêtres, les elfes de la nuit sont la seule race qui est entièrement dévouée à la seule vraie divinité qu'Azeroth ait connue : la déesse de la lune, Elune.
C'est son pouvoir qui a protégé le monde dans les premiers jours, et son orientation qui a empêché les elfes de la nuit de tomber dans l'addiction à la magie comme les hauts elfes. Bien qu'elle soit très rarement intervenue dans les conflits directs sur Azeroth, elle guide effectivement ses prêtresses.
Beaucoup sentent qu'Elune a eu le cœur brisé par les évènements récents dans le monde. Avec les humains et les hauts elfes qui ont suivi la magie arcanique, l'arrivée de la Horde, la destruction par les mains de la Légion Ardente et du Fléau de ses forêts adorées de Kalimdor, et dernièrement la mort de son fils Cénarius, certains elfes de la nuit craignent qu'elle ait abandonné le monde. En toute vérité, on trouve peu de rédemption dans les quelques dernières années, mais beaucoup s'efforcent de lui montrer que tout n'est pas perdu. Ils espèrent seulement qu'elle observe et qu'elle écoute.
Même aujourd'hui je rêve, mais j'ai peur des rêves qui viennent à moi. A travers eux, je me souviens d'horreurs qui ne devraient pas être. Des horreurs que j'essaye d'oublier quand je suis éveillé. Mais les rêves continuent d'apparaître.
Dans mes rêves, je suis jeune et charmant. Je marche à travers une grande forêt, en tout point parfaite. Nos druides se déplacent dans les bois, nos guerriers éliminent les prédateurs ou les proies lorsque cela est nécessaire. J'entends des chants au loin, ceux de femmes elfes et de leurs petits enfants, qui expriment leur amour et leurs remerciements à Elune pour notre paix et notre prospérité. Je marche à côté de la femme que j'aime, la femme que j'ai juré de protéger sur ma vie. Elle me sourit, et je me perds dans les profondeurs de l'éternité à travers ses yeux.
C'est un monde parfait. Un monde où nous vivions il y a longtemps. Comme en tout chose, le changement est inévitable.
Je vois ensuite les bois autour de moi s'assombrir. Les arbres se tordent de douleur, et du sang rougeâtre s'écoule des horribles entrailles qui s'ouvrent devant moi. Les créatures se tournent vers nous, et elles chassent ceux qui les éliminaient autrefois, malades et folles de douleur. Les chants, les belles chansons, deviennent des cris d'horreur et de douleur, des plaintes qui me suivront dans mes moments éveillés.
Je me tourne vers mon amour, pour la soustraire à cette horreur, et je m'arrête alors que mon cauchemar s'amplifie pour entrer dans son pire instant. Devant moi se tient une image hideuse portant le visage de la femme à qui je me suis donné. De longues cornes s'inclinent sur sa tête, ses bras et ses jambes sont velues. Ses pieds magnifiques, autrefois parfaits et délicats, sont devenus de rudes et cruels sabots. Tandis que je l'observe, elle lance un poignard courbé avec un sourire malicieux et des yeux ardents, et le plante dans ma poitrine.
Je me réveille, hurlant, cherchant mon cœur, pour voir qu'il n'y a pas de blessure. Si... Il y a une blessure. Une blessure si profonde qu'elle menace de briser mon âme.
Le changement est inévitable. Nous vivions autrefois dans un monde isolé des hommes, isolé de la douleur, de l'horreur, de la mort. Nous croyions avoir gagné cette guerre, nous croyions que nous n'aurions jamais à affronter ces abominations grotesques encore une fois. Mais je me tiens devant vous, et je vous dis à tous que nous ne pouvons plus être isolés. Nous devons rejoindre nos cousins, rejoindre les humains étranges qui sont entrés dans nos forêts. Nous devons apaiser la douleur, pas seulement de notre monde, mais du monde de tous.
Nous le devons, afin que je puisse faire des rêves paisibles de belles forêts et de femmes encore plus belles, à nouveau.
Tiré d'un discours au Conseil des Archidruides, un des discours décisifs qui ont conduit les elfes de la nuit à rejoindre l'Alliance.
Vieillesse et races de longue vie
Un des concepts les plus difficiles à me représenter est celui du temps et du vieillissement pour des races qui vivent bien plus longtemps que nous autres nains. Cette faculté induit une grande patience, puisque ceux qui ont une longue vie ont tout simplement le temps de laisser passer les menaces, ou de s'asseoir et vivre heureux jusqu'à la fin des jours. La précipitation, la hâte n'ont quasiment pas de sens pour eux; et bien qu'ils réalisent parfois la nécessité d'une action rapide, ils préfèrent simplement prendre leur temps. Les humains et les orcs, à cause de leurs vies (relativement) courtes, ont tendance à se tourner vers l'avenir. Les elfes et les nains, en revanche, sont souvent satisfaits du présent. L'avenir n'est pas encore là. Je m'aperçois que cette pensée peut nourrir une certaine défiance chez ces races à la vie courte, ainsi qu'un air de supériorité parmi les elfes et autres races de longue vie.