Culte de la Rive Noire - RP

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    Syldrasil, un elfe pas comme les autres...

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    Messages : 2

    Syldrasil, un elfe pas comme les autres... Empty Syldrasil, un elfe pas comme les autres...

    Message  Syldrasil Lun 23 Fév 2009 - 11:49

    L'origine d'un Elfe...

    Un corbeau se repaissait d’un cadavre sanguinolent d’humaine en observant d’un œil sombre le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Des volutes de fumées noircies s’échappaient des bâtisses en flamme. La mélodie des cris déchirants, des craquements de bois, du fracas des armes et du crépitement des flammes sonnaient aux oreilles de ce corbeau comme la plus belle des promesses : Celle d’un festin facile et copieux dans quelques heures. Perché sur le haut d’une colline jouxtant la ville en feu, il observait tout ces humanoïdes sortir en courant, paniqués, de l’immense brasier emportant avec eux tout ce qu’ils pouvaient. La majorité de la population était prisonnière des flammes et des soldats en plein cœur de la cité : Stratholme vivait ses derniers instants. Parmi la foule d’âme en proie au carnage en cours, Syl un jeune Elfe tentait tant bien que mal de trouver une issue avec ses parents. Ceux ci étaient originaires des bois des chants éternels. Ils avaient fuit vers le Sud lors de la destruction du puits solaire avec bon nombre de leurs compatriotes. Cela faisait maintenant une cinquantaine d'années qu'ils vivaient à Stratholme, enchantant contre quelques pièces d'or et d'argent les aventuriers recourant à leurs services. Syl avait grandi au contact des humains apprenant beaucoup d'eux et de ce fait perdant une partie de Us et Coutume de ces ancêtres. Et ils étaient maintenant obligés de trouver une sortie dans le dédale des rues de la ville afin d'échapper au brasier infernal. La fumée opaque leur brûlait les poumons et de ce fait ils couraient s'accroupissant le plus possible pour pouvoir respirer. Tiré par la main, Syl suffoquait. Les vapeur toxiques lui irritant la gorge, il s'efforçait de suivre ses parents le plus rapidement qu'il pouvait. Courant vers la petite ruelle un peu plus loin, Syl aperçut quelques cadavres au sol portant l’emblème d’Arthas, le fameux héros humain. Ainsi donc, les soldats d’Arthas étaient venus défendre la cité. Cette vision rassura quelques peu le jeune Elfe.

    En tournant sur leur gauche, la petite famille se figea… A quelques mètres devant eux, une troupe du fléau les dévisageait écumant de bave. Plus véloce que les autres, le père de Syl attrapa la main de sa femme et de son fils et se rua en arrière pour échapper à la cohorte de mort-vivant. Pendant une bonne dizaine de minute, la famille d’Elfe fut poursuivi par les « Deux-fois-né » avant d’apercevoir une troupe de soldats humains en armure. Ils coururent vers eux, rassurés d’avoir trouvé de l’aide.

    A la tête de se regroupement de soldat, Arthas, les cheveux blonds au vent regardait 3 elfes accourir vers eux. Il descendit de cheval et pris sa lourde masse à deux mains. Il commença à psalmodier des incantations, tendant son arme vers la famille. Un éclair aveuglant naquit du marteau et vînt frapper le père de Syl, le faisant chuter au sol, le corps sans vie. Hébétée, la mère de Syl n’eût pas le temps de se relever qu’un deuxième éclair vint la frapper de plein fouet, la tuant instantanément. Syl, pris de panique se réfugia d’un saut dans les décombres brûlantes d’une maison sur sa droite. Blessé par la puissance magique et en état de choc, il observa sans pouvoir agir le chevalier blond en armure terrasser les morts vivants qui était à leur poursuite puis, quelques minutes plus tard, les divers habitants se dirigeant vers lui pour échapper à la mort. Incrédule, incapable de réfléchir et ne comprenant pas la situation, Syl se laissa choir sur le sol et perdit connaissance.

    Lorsqu’il se réveilla, la pluie s’abattait sur les ruines encore fumantes de la ville. Le jeune elfe se releva et scruta la rue afin de distinguer d’éventuels ennemis. Il n’aperçut qu’une multitude de cadavre dont ceux de ses parents. Des larmes perlèrent sur sa joue alors qu’il accourait vers eux. Leurs corps sans vie était étendu de tout leur longs sur les pavés, le regard figé dans une expression de douleur. Le temps passa, plusieurs heures s’écoulèrent pendant que l’Elfe pleurait ceux qui lui avait donné la vie. Lorsque la nuit tomba, il les couvrit avec un reste de rideau calciné et mit le feu à leur reste. Alors que les flammes éclairaient d’une lumière virevoltante la rue et les décombres des maisons alentours, une étincelle apparût dans le regard de Syl. Cette étincelle devint rapidement une flamme vigoureuse et se transforma rapidement en bûcher ardent. La tristesse et l’amertume avait fait place à une nouvelle force : Celle de la haine. Alors que les corps se consumait, l’Elfe jura de tuer Arthas et de détruire le Roi liche et son fléau. Pour se le promettre à lui même, il versa son sang en se gravant une croix sur la joue à l’aide du couteau de son père. Lorsque du corps de ses parents il ne resta que des cendres, il récupéra le médaillon de sa mère et la deuxième dague de son père puis se mis en route, à la poursuite de ses nouveaux ennemis.

    Une troupe de marchand arrivée quelques minutes auparavant aux portes, ou du moins ce qu'il en restait, de stratholme restait coi. Le plus grand bastion humain venait d'être balayée par le fléau. Cet évènement marquait le début de temps obscurs... Plus personne ne pouvait désormais entraver la progression de la peste mort-vivante... Eux qui venaient pour vider leur carrioles emplit de marchandises allaient maintenant devoir les remplir de cadavres pour les brûler. Parmi ces marchands, un humain de taille moyenne avançait contemplant l'immense champs de bataille d'un œil attristé. La tête cachée sous un capuchon, il cherchait à comprendre comment la garnison de Stratholme avait pût être défaite aussi facilement. Certains survivants prétendaient qu'Arthas était passé à l'ennemi et avait détruit la ville aidant de ce fait le fléau. Si il s'avérait que cette rumeur fût vrai, cela expliquait facilement la déroute et la défaite des forces humaines... Un bruit de pas sur la droite du marchand vînt le tirer de ses pensées. Un jeune elfe, le visage en sang marqué d’une croix, 2 dagues à la main marchait avec une détermination hors du commun vers la sortie de la ville. Frédéric, car c'était son nom, l'interpella de vive voix. L'elfe resta complètement indifférent, comme s'il ne l'entendait pas. Le marchand se posta devant lui et fût étonné que le jeune elfe tente maladroitement de lui porter des coups de dagues en hurlant dans sa langue natale. Intéressé, le marchand esquiva les attaques et lui asséna un coup de poing magistral sur la joue ce qui eût pour effet de lui faire perdre connaissance.

    Syl fût surpris de se réveiller dans une carriole qui cheminait en pleine forêt en compagnie d’une bonne dizaine d’autres charrettes. Cherchant d’un air paniqué les deux dagues de son père, il entendit une voix rauque et profonde lui dire :

    « Elles sont à côté de moi. Tu n’es pas prêt à t’en servir correctement. Que comptais tu faire dans ton état contre ceux qui ont rasés Stratholme ? »

    Syl tourna la tête et compris que c’était le conducteur qui lui parlait.

    « Si tu y tiens tellement, vient les récupérer. »

    N’attendant pas qu’on lui propose une deuxième fois, il se rua vers les 2 armes. Le cocher sans se retourner lui décocha une baffe phénoménale qui le fit voler contre la barrière en bois du fond de la carriole.

    « Maintenant tu vas m’écouter. Tu es trop impétueux et cela altère ta capacité à réfléchir. Je ne sais pas ce qu'il t'es arrivé et à vrai dire, je m'en fiche éperdument. Ce que je sais, c'est que la détermination qui t'habitait tout à l'heure m'a fasciné. Je suppose que plus rien ne te retient dans cette cité déchue.
    » Frédéric fît une pause, comme si il attendait une réponse de la part du jeune Elfe, puis repris. « Bien. Je vais t'enseigner les rudiment du combat. En retour tu m'obéiras au doigts et à l'œil en tout instant. Si ce que je te propose ne te plaît pas, tu es libre de partir, je ne retiens pas. »
    Meurtri par la douleur de la gifle, Syl analysa la situation et compris que seul sur Azeroth, sans le sou et sans logis, il ne vivrait plus très longtemps. Le jeune elfe vînt donc s'asseoir aux côtés du marchand.

    « Je m'appelle Syl. »

      La date/heure actuelle est Ven 18 Oct 2024 - 16:23