La mage et la guerrière baissèrent les yeux à l'approche du paladin. Les deux soeurs lui vouaient un respect condisérable, à l'extrême limite avant la soumission. Il leur fit signe de s'asseoir autour de la grande table, au centre de la taverne déserte. Le tonnerre grondait à l'éxtèrieur, et le fracas des armes lui répondait. Les évènements s'étaient précipités, et Orth devait malheureusement en faire de même, mais pas tout à fait tel qu'il l'avait prévus. Il était, lui, ainsi que sa guilde, dans une situation dangeureuse, et il devait profiter du répis politique que lui apportait les assauts élémentaires. Cependant, il n'escomptait pas trainer. Isurith avait déjà échappée de très peu à la prison, voire très probablement pire, et il savait très bien que les autorités pouvait lui tomber dessus n'importe quand. Il avait dissout son ordre dans la précipitation, et s'était dégagé une solution de rechange. Et de par cette solution, il faisait d'une pierre deux coups.
Il tapait du pied par terre, et gromellait en observant l'entrée de la taverne d'un oeil anxieux. L'elfe entra finalement, longeant les murs, regardant sans cesse derrière elle, par peur d'un danger qu'elle ne discernait pas, mais qu'elle savait derrière elle. Elle en était persuadée. Elle tremblait, et jeta un regard noir à Orth, avant de saluer Isurith et Kerdryane. Le paladin lui fit signe de s'asseoir également.
Il prit alors la parole d'une voix grave. Tout d'abord, pour résumer la situation dans laquelle ils se trouvaient tous. Il fit glisser une bourse bien remplie en direction des deux soeurs en face de lui, en indiquant bien que ce serait très probablement leur dernière paye. Elle la prierent, surprise de l'entendre dire ça, mais ne dirent rien.
Il leur expliqua brièvement qu'elles allaient devoir faire profil bas, peut-être même s'exiler de la cité en ce qui concerne Isurith, pour éviter de nouveaux ennuis, du moins pendant un temps. Puis il se tourna vers Enador, et lui annonca d'un ton laconique qu'elle était désormais libre. Il allait enfin, après tant d'années, lâcher prise dans la partie qu'il contrôlait de son esprit, mais qu'il ne pouvait cependant plus rien quant aux effets secondaires. Il ajouta avec un soupire qu'il lui souhaitait quand même de découvrir enfin ce que c'était qu'une vie paisible. Elle le regarda avec des yeux ronds, au summum de sa surprise, et sussura un vague merci bredouillant. Il ricana, et reprit son explication, alors qu'elle ne le lachait plus du regard.
Il ne traina pas avant de leur déclarer qu'il s'en allait. Cependant, l'exil, il avait déjà donné, le suicide planifié aussi. Il changeait désormais de tactique, et le pourquoi du comment ne regardait que lui, et lui seul. Cependant, il allait avoir besoin d'une légère aide. Il n'aurait peut-être pas le temps de le dire à sa femme, Elesta, et il en chargea donc Kerdryane, ainsi que de lui remettre une petite amulette, d'un bleu sombre, ornée d'un élégant mais simple motif frappée de rune, qui semblait ternie par le temps, mais qui n'avait surement eu aucune autre valeur que symbolique.
Il en vint donc ensuite au fait. Il avait pris la décision d'abandonner sa forme physique actuelle pour se fondre à la Horde en prenant la forme qui serait la plus appropriée sur le moment, voilà pourquoi il avait libéré Enador de son emprise. Il comptait reproduire la même chose, mais à plus grande échelle. Ses observateurs le regarderent d'un air encore plus sidéré que précédemment. Il ricana devant leur tête. Il n'y avait pas de soucis à se faire. Son but n'était pas de couper les pattes de l'Alliance alors qu'il y a à peine deux semaine il la défendait fièrement. Il avait encore un minimum de logique dans ses actes. Non, il cherchait juste une solution de se sortir d'un faux pas, et de profiter d'avantages non négligeables qu'il préférait pour l'instant garder pour lui.
Il fini par conclure qu'il n'envisageait pas de perdre un total contact avec l'Alliance, et qu'ils entendraient parler encore de lui, mais peut-être sous un autre nom.
Lorsqu'il se leva, Isurith prit enfin la parole pour demander quand comptait-il faire ça, et s'ils devaient s'occuper du corps. Il répondit par l'affirmative, à la seconde question, mais ignora la première, adressant un sourire à l'intéréssée. Il salua sa petite assemblée, avant de quitter la pièce, pour rejoindre à l'exterieure le son des combats qui s'étaient grandement amplifiés.
Enador, relevée de sa surprise, en fit rapidement de même, et s'eclipsa toujours en longeant les murs, d'un pas mal assuré.
Les deux soeurs se regarderent, la guerrière observa l'amulette que le paladin lui avait laissé à l'attention d'Elesta, puis haussa les épaules. Après tout, ça ne les regardait plus. Leur objectif maintenant, c'était de se sortir de leurs soucis à elles.
Il tapait du pied par terre, et gromellait en observant l'entrée de la taverne d'un oeil anxieux. L'elfe entra finalement, longeant les murs, regardant sans cesse derrière elle, par peur d'un danger qu'elle ne discernait pas, mais qu'elle savait derrière elle. Elle en était persuadée. Elle tremblait, et jeta un regard noir à Orth, avant de saluer Isurith et Kerdryane. Le paladin lui fit signe de s'asseoir également.
Il prit alors la parole d'une voix grave. Tout d'abord, pour résumer la situation dans laquelle ils se trouvaient tous. Il fit glisser une bourse bien remplie en direction des deux soeurs en face de lui, en indiquant bien que ce serait très probablement leur dernière paye. Elle la prierent, surprise de l'entendre dire ça, mais ne dirent rien.
Il leur expliqua brièvement qu'elles allaient devoir faire profil bas, peut-être même s'exiler de la cité en ce qui concerne Isurith, pour éviter de nouveaux ennuis, du moins pendant un temps. Puis il se tourna vers Enador, et lui annonca d'un ton laconique qu'elle était désormais libre. Il allait enfin, après tant d'années, lâcher prise dans la partie qu'il contrôlait de son esprit, mais qu'il ne pouvait cependant plus rien quant aux effets secondaires. Il ajouta avec un soupire qu'il lui souhaitait quand même de découvrir enfin ce que c'était qu'une vie paisible. Elle le regarda avec des yeux ronds, au summum de sa surprise, et sussura un vague merci bredouillant. Il ricana, et reprit son explication, alors qu'elle ne le lachait plus du regard.
Il ne traina pas avant de leur déclarer qu'il s'en allait. Cependant, l'exil, il avait déjà donné, le suicide planifié aussi. Il changeait désormais de tactique, et le pourquoi du comment ne regardait que lui, et lui seul. Cependant, il allait avoir besoin d'une légère aide. Il n'aurait peut-être pas le temps de le dire à sa femme, Elesta, et il en chargea donc Kerdryane, ainsi que de lui remettre une petite amulette, d'un bleu sombre, ornée d'un élégant mais simple motif frappée de rune, qui semblait ternie par le temps, mais qui n'avait surement eu aucune autre valeur que symbolique.
Il en vint donc ensuite au fait. Il avait pris la décision d'abandonner sa forme physique actuelle pour se fondre à la Horde en prenant la forme qui serait la plus appropriée sur le moment, voilà pourquoi il avait libéré Enador de son emprise. Il comptait reproduire la même chose, mais à plus grande échelle. Ses observateurs le regarderent d'un air encore plus sidéré que précédemment. Il ricana devant leur tête. Il n'y avait pas de soucis à se faire. Son but n'était pas de couper les pattes de l'Alliance alors qu'il y a à peine deux semaine il la défendait fièrement. Il avait encore un minimum de logique dans ses actes. Non, il cherchait juste une solution de se sortir d'un faux pas, et de profiter d'avantages non négligeables qu'il préférait pour l'instant garder pour lui.
Il fini par conclure qu'il n'envisageait pas de perdre un total contact avec l'Alliance, et qu'ils entendraient parler encore de lui, mais peut-être sous un autre nom.
Lorsqu'il se leva, Isurith prit enfin la parole pour demander quand comptait-il faire ça, et s'ils devaient s'occuper du corps. Il répondit par l'affirmative, à la seconde question, mais ignora la première, adressant un sourire à l'intéréssée. Il salua sa petite assemblée, avant de quitter la pièce, pour rejoindre à l'exterieure le son des combats qui s'étaient grandement amplifiés.
Enador, relevée de sa surprise, en fit rapidement de même, et s'eclipsa toujours en longeant les murs, d'un pas mal assuré.
Les deux soeurs se regarderent, la guerrière observa l'amulette que le paladin lui avait laissé à l'attention d'Elesta, puis haussa les épaules. Après tout, ça ne les regardait plus. Leur objectif maintenant, c'était de se sortir de leurs soucis à elles.
