Les bruits de pas résonnent dans la ruelle, ceux d’une course éperdue, haletante, d’un homme qui fuit droit devant lui Il se tourne souvent pour voir par-dessus son épaule, tenter d’apercevoir ce qu’il fuit. Homme ? Bête ? L’obscurité d’une nuit sans lune ne laisse rien deviner en son sein. Il court toujours, trébuchant, se rattrapant à la paroi et repartant de plus belle. Enfin il s’arrête à l’abri d’un porche, se croyant hors d’atteinte, protégé par le renfoncement du mur qui le cache aux regards. Le souffle court, plié en deux, il tente de reprendre ses esprits. Alors qu’il se croit déjà sauvé, l’ombre paraît se refermer sur lui, une main gantée de noir se pose sur sa bouche, appliquant fermement le chiffon sur son nez. Tout se brouille tandis que la drogue engourdit ses sens. Noir… si… noir.
" Alors, on revient parmi nous ? " Une voix moqueuse traverse les brumes de l’esprit qui se réveille, celle d’un homme. Le regard s’affirme, la tête se relève et tente de localiser l’origine de la voix. Enfin il peut le voir, mettre une image sur celle-ci. Assis à califourchon sur une chaise, un mètre à peine le sépare de son agresseur ; des yeux gris-vert, une chevelure rousse piquetée de gris dont les mèches mi-longues sont en bataille, le visage à découvert, celui d’un homme dont les rides ne permettent plus de cacher l’avancée de l’âge. Il peut autant bien avoir 30 ans que 50, car les épreuves de la vie, bien plus que l’âge, semblent avoir posées sur lui leur empreinte indélébile. Voyant que sa victime revient à elle, il se lève, repousse la chaise contre le mur et vient se planter debout devant lui, mains sur les hanches, toisant son prisonnier. " Randy Tahal Laugton, j’ai un message à vous remettre de la part de quelqu’un qui vous connaît bien. Le dernier. " L’homme à terre essaye de remettre en ordre le fil de ses pensées, tandis qu’il constate que ses poignets et ses jambes sont fermement entravés. La panique qui commence à monter en lui, à emplir son regard, n’échappe pas à celui qui le toise toujours et le fais même sourire. Le sourire de quelqu’un qui observe une mouche engluée dans une toile dont l’araignée se rapproche inexorablement.
" A.. attendez ! Comment ça, le dernier ?! Qui vous envoie !?? " La voix tremble, dégoulinant la peur et la panique. Il commence à imaginer, à entrevoir la vérité. Pour seule réponse, son agresseur met sa main dans la poche de son pantalon et en sort un petit paquet qu’il déballe consciencieusement. Un objet est lâché à hauteur du visage de l’homme à terre, heurtant le sol avec un petit bruit clair ; la bague, car c’est une bague, tournoie un moment avant de se retomber, immobile, semblant le narguer. Ses yeux s’écarquillent de terreur lorsqu’il voit l’écusson de la chevalière, qu’il comprend qui lui a tendu ce piège et pourquoi ; il sait désormais que son sort est scellé. La terreur s’empare de ses traits, il veut crier, hurler sans doute, mais un coup de pied bien envoyé le coupe net dans ses velléités. " Tss pas de ça, cher ami. Elle a tenu à vous faire dire que l’héritage serait en de bonnes mains avec elle, et qu’il ne fallait pas vous inquiéter pour ça ". Le ton est badin, comme si tous les deux discutaient mondanités dans un quelconque salon huppé. Tout en parlant, l’homme à la chevelure rousse a sorti une courte dague de l’étui accroché à sa ceinture. La faisant miroiter à la lueur des flammes des chandelles, il a l’air d’apprécier le tranchant de la lame avec gourmandise. A ses pieds, le prisonnier est abattu, assommé par le choc de la révélation. Et puis il implore d’une voix faible. " Je vous en prie… Il doit y avoir un moyen... Je... je peux payer… " Un silence lourd et pesant lui répond. Il se met à sangloter. " A-alors vous pouvez au moins me dire qui vous êtes ? P-pourquoi vous faites ça ? ". Cette idée à l’air de plaire à l’intéressé, car il sourit en abaissant la dague. Puis il reprend la chaise et s’installe face à sa future victime, penché en avant, les bras sur les genoux. " Oui, pourquoi pas. Ca, je peux bien vous le dire, comme dernières volontés. Oh oui, écoutez donc mon histoire, celle d’une vie brisée, avant que je m’empare de la vôtre. "
" Alors, on revient parmi nous ? " Une voix moqueuse traverse les brumes de l’esprit qui se réveille, celle d’un homme. Le regard s’affirme, la tête se relève et tente de localiser l’origine de la voix. Enfin il peut le voir, mettre une image sur celle-ci. Assis à califourchon sur une chaise, un mètre à peine le sépare de son agresseur ; des yeux gris-vert, une chevelure rousse piquetée de gris dont les mèches mi-longues sont en bataille, le visage à découvert, celui d’un homme dont les rides ne permettent plus de cacher l’avancée de l’âge. Il peut autant bien avoir 30 ans que 50, car les épreuves de la vie, bien plus que l’âge, semblent avoir posées sur lui leur empreinte indélébile. Voyant que sa victime revient à elle, il se lève, repousse la chaise contre le mur et vient se planter debout devant lui, mains sur les hanches, toisant son prisonnier. " Randy Tahal Laugton, j’ai un message à vous remettre de la part de quelqu’un qui vous connaît bien. Le dernier. " L’homme à terre essaye de remettre en ordre le fil de ses pensées, tandis qu’il constate que ses poignets et ses jambes sont fermement entravés. La panique qui commence à monter en lui, à emplir son regard, n’échappe pas à celui qui le toise toujours et le fais même sourire. Le sourire de quelqu’un qui observe une mouche engluée dans une toile dont l’araignée se rapproche inexorablement.
" A.. attendez ! Comment ça, le dernier ?! Qui vous envoie !?? " La voix tremble, dégoulinant la peur et la panique. Il commence à imaginer, à entrevoir la vérité. Pour seule réponse, son agresseur met sa main dans la poche de son pantalon et en sort un petit paquet qu’il déballe consciencieusement. Un objet est lâché à hauteur du visage de l’homme à terre, heurtant le sol avec un petit bruit clair ; la bague, car c’est une bague, tournoie un moment avant de se retomber, immobile, semblant le narguer. Ses yeux s’écarquillent de terreur lorsqu’il voit l’écusson de la chevalière, qu’il comprend qui lui a tendu ce piège et pourquoi ; il sait désormais que son sort est scellé. La terreur s’empare de ses traits, il veut crier, hurler sans doute, mais un coup de pied bien envoyé le coupe net dans ses velléités. " Tss pas de ça, cher ami. Elle a tenu à vous faire dire que l’héritage serait en de bonnes mains avec elle, et qu’il ne fallait pas vous inquiéter pour ça ". Le ton est badin, comme si tous les deux discutaient mondanités dans un quelconque salon huppé. Tout en parlant, l’homme à la chevelure rousse a sorti une courte dague de l’étui accroché à sa ceinture. La faisant miroiter à la lueur des flammes des chandelles, il a l’air d’apprécier le tranchant de la lame avec gourmandise. A ses pieds, le prisonnier est abattu, assommé par le choc de la révélation. Et puis il implore d’une voix faible. " Je vous en prie… Il doit y avoir un moyen... Je... je peux payer… " Un silence lourd et pesant lui répond. Il se met à sangloter. " A-alors vous pouvez au moins me dire qui vous êtes ? P-pourquoi vous faites ça ? ". Cette idée à l’air de plaire à l’intéressé, car il sourit en abaissant la dague. Puis il reprend la chaise et s’installe face à sa future victime, penché en avant, les bras sur les genoux. " Oui, pourquoi pas. Ca, je peux bien vous le dire, comme dernières volontés. Oh oui, écoutez donc mon histoire, celle d’une vie brisée, avant que je m’empare de la vôtre. "
Dernière édition par Johànn le Lun 7 Mar 2011 - 12:06, édité 1 fois