Culte de la Rive Noire - RP

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    Dredin, l'homme-bête

    Gueno
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    Apaisé(e)
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    Messages : 22

    Dredin, l'homme-bête Empty Dredin, l'homme-bête

    Message  Gueno Lun 27 Juin 2011 - 9:27

    Parfois, vous rêvez d'aventure, d'action et de combats. Vous en rêvez alors que vous combattez les poules de votre petite ferme avec une épée en bois, priant pour quitter cette vie. Une fois que ce fût fait, je l'ai regretté.

    Je n'avais que 20ans à cette époque. alors que le Fléau fessait rage dans le pays, nous vivions dans un coin paisible des pins argentés. La vie était d'un monotone insoutenable, et ma seul envie était de fuir cette vie pour en mener une autre. Le destin me servi cette vie sauvage d'aventurier avec ironie un soir, alors que la pluie tombait à grosse goûtes à l'extérieur. J'étais occupé à la regardée par la fenêtre quand mon père fit irruption dans la pièce, traînant une personne à ses cotés. il me beugla un ordre et je revint dans la minute avec plusieurs bandages et des matériaux de premier soin. L'homme était un soldat, un homme qui devais avoir la trentaine. Sa plaie sur le coté n'était pas des moindres, une bête avec une gueule immense avait dû le mordre pour que ça soit si profond. Mon père le soigna avant de le coucher sur le lit du haut et de redescendre avec moi.

    Nous attendions en silence dans le salon depuis plusieurs heures que le temps passe quand un bruit fit sursauté mon père, à l'étage, il y avait de l'agitation... il entrouvrit la porte pour se retrouver nez à museau avec une bête, mi-homme mi-loup, il recula d'un pas et la bête ouvrit la porte pour lui sauter dessus avant de le mordre à l'épaule et de se lancer sur moi pour planter ses griffes dans mon bras. Je sentis une douleur atroce dans mon corps tandis que j'agitais un vase ramassé à coté de moi pour faire fuir la bête. Mon père vint par derrière et lui infligea un grand coup de chaise avant que le monstre ne disparaisse par la fenêtre de la pièce. Il n'y avait nul trace de l'homme dans la chambre, Vide, fenêtres fermées. Il était impossible qu'il soit sortit... La panique s'empara de moi et mon père me serra dans ses bras.

    La nuit était à son heure la plus noir, la blessure me grattait plus que ne me fessait mal, mon père attendait dans un coin avec moi, fusil à la main, Prêt au retour de la bête. La pluie tombait de plus en plus fort et aucun son ne filtrait à travers elle. Après deux heures mon père conclu qu'il ne reviendrait pas et se leva pour préparer du thé à l'étage d'en dessous. Moi j'observais toujours la fenêtre brisée par laquel l'animal avait fuit plus tôt quand un bruit d'éclat de verre me fit sursauté : mon père ! La bête était-elle dans la maison ? A cet instant je passais devant une fenêtre, Mon regard se fixa et mon corps fit un bon en arrière, la bête me fixait, je la voyais contre la fenêtre, griffant le verre en me fixant d'un air cruel. Mais si elle était là, pourquoi ce bruit en bas ? J'allais en apprendre la réponse par moi même dans la seconde. Je sentit une douleur en moi et mon corps tomba au sol. Je pouvais voir d'horribles poils me pousser sur le corps et mes muscles augmenter, mes vêtements se déchiraient tandis que mon corps mutait, tandis que je luttais contre ça en criant la même chose : non...

    Je ne me souviens pas très bien de cet instant de panique, je courrait à travers la pluie sans aucun but, je ne comprenais rien, je ne ressentais rien. Je ne vivais plus rien.

    A mon réveil j'étais l'un d'eux, une bête sauvage...c'était ça l'aventure que me donnais le destin ? Moi, je voulais juste revenir en arrière. mais c'était trop tard, j'étais avec eux maintenant, sous les ordres du chef de cette "meute", car c'était bien ça, des loups en meute. C'est cette meute que je suivais désormais, sous les ordres d'Ivar Croc-de-sang, nous allions reprendre les pins argentés et même plus ! C'est pour ça qu'il signa un accort avec ce que j’appelais "l'autre meute", c'était des Gilnéens dans la même situation que nous ou presque, C'était avec eux que nous allions vaincre notre ennemi commun, les réprouvés. Avec eux, nous étions invincibles, tous succombaient à notre force et notre technique, je me sentais invincible, un peut trop même. Car au fond, qui n'apprend pas de ses erreurs ? Bien que morts, nos ennemis réfléchissaient encore et encore...

    Nous étions chargés d'attaquer une cargaison qui devait amenée des armes et des munitions pour la guerre, nous étions prêts, le convoi arrivait doucement sur la route, une fois au centre de notre embuscade nous nous élançâmes sur cette diligence pour voir la terrible vérité, ce n'était pas des munitions, mais bien des soldats avec d'étranges casques et armes ! Sous l'effet de cette arme nous tombèrent comme des mouches devant eux, incapables de réagir, nous étions leurs proies. J'ouvris les yeux sur des barreaux de cage, nous étions six enfermés dans un espace ridicule, dénudés et attachés. La cargaison du convoi, c'était nous au final. Mais que voulaient-ils de nous ? Nous allions le savoir sous-peu. Un des garde m’aperçut et cria un ordre aux autres qui lancèrent une faible dose de gaz sur nous, dix minute plus tard nous étions à l'arrêt. La cage s'ouvrit et nous fument traînés comme de vulgaires pantins au sol pour êtres attachés dans une position plutôt inconfortable. Mais c'était le plus petit de nos soucis. Nous étions cernés par l'ennemi, sans défense, sans armure, le dos tourné à un apothicaire qui riait aux éclats trop souvent à mon goût. jours après jours, mes compagnons tombaient au sol, mort par les décoctions de ce malade. Je ne pouvais perdre la vie ainsi ! il apportait sa fiole avec un sourire meurtrier prêt de ma bouche et me força à boire, je pris le contenu dans un coin de ma bouche avant de me laisser tomber comme les autres, laissant doucement le liquide s'écouler le long de mon corps.

    Une caravane vint ramassée les corps sans vies de mes compagnons et moi même pour nous charger dans une autre cage. Je devais voyager en silence, placé sur les corps de mes frères d'arme. C'est à l'instant le plus noir de la nuit que le convoi fut attaqué par des ours, le réprouvé tomba en un instant et je vis les ours devenir worgens uns à uns. C'était des druides ! J'étais sauvé ! Je fis signe de vie et on me sortis de cette infâme cage avant de l'immoler pour donner des funérailles à mes compagnons. Un des druides me pris sur son dos pour me transporter, j'étais affaibli, trois jours sans rien...trois jours d'enfer... Mais j'étais revenu de l'enfer, et je le ferais payé aux réprouvés !

      La date/heure actuelle est Ven 18 Oct 2024 - 15:28