Mon nom est Krashpif Embrouillevanne, et voici mes mémoires. L’avenir nous dira si un jour ce bout de papier de basse qualité trouvé dans les bas-fonds de Bâille-fonds aura un jour une valeur financière et sera exposé dans un musée en souvenir de mon passage sur ce monde, ou bien s’il servira à torcher un ogre, mais à l’heure même où ma plume dégoulinante d’essence écrit ces lignes frôle je dois dire que j’ai d’autres préoccupations.
J’ai été poussé à écrire ces mémoires car en cet instant où je n’ai plus aucun bien matériel hormis « deux barres et une tuile » en guise de palace, je me dis qu’il serait peut-être temps de retourner aux affaires (je n’emploierai pas le terme « repartir à zéro » car il se trouve que j’ai déjà que dalle sur moi…) et de faire partager mon expérience à ceux qui aimeraient comme moi remonter la pente… ou bien savoir comment éviter de se vautrer lamentablement si j’échoue par la suite.
Ceci est un bref résumé de ce que les trente-sept premières années de mon existence ont été pour moi jusqu’à aujourd’hui :
Je suis né à Undermine, sur l’île de Kezan, comme pas mal de mes semblables en fait, et j’ai grandi dans les bas-fonds (pas une grande différence avec ma situation actuelle). Jeune adulte j’ai pu obtenir une place de banquier durant la période de la seconde guerre, période très lucrative grâce à nos très chers clients de La Horde. Dans le chaos le plus total, je me suis servi un peu moi-même sans que mes supérieurs ne le découvrent jamais, (salut à Frazek si tu lis ces lignes, tu m’excuseras pour la disparition inexplicable de tes précieux lingots, sans rancune hein ?) ce qui m’a permis de me tirer de cette île à la fin de la guerre pour m’en aller monter un biznaisse sans trop de concurrence à Cabestan. Ca a bien marché d’ailleurs. En quelques années j’ai pu monter de nombreux projets dont 35% furent une réussite et j’ai pu bâtir un fort sympathique empire économique miniature.
Mais un jour terrible, le cataclysme arriva ! Et oui ! Un odieux lézard jaillit des cieux embrasés avec l’intention de tous nous buter et pas de chance, il est passé par les Serres-Rocheuses où il a provoqué l’explosion de mon usine sur laquelle reposaient alors tous mes merveilleux projets, me conduisant à la ruine… oh ! Mais je ne me plains pas trop ; mes ouvriers eux, c’est à la tombe qu’ils ont tous été conduits.
Et voici comment nous arrivons à ce jour… ce jour bien sombre où je suis réduit comme plusieurs milliers de ceux de mon peuple à ramper dans le goudron et la fiente de mouette pour ramasser une pièce de cuivre, espérant un jour me hisser vers un échelon supérieur mais inaccessible pour 99% d’entre nous de la société gobeline. Ca donnerait presque envie de se suspendre au bout d’une corde… enfin il faudrait déjà AVOIR une corde pour ce faire. Pourtant, en ce jour aussi moisi que les autres, quelque chose de spécial va se produire. Quelque chose qui va peut-être me permettre de me remettre sur les rails et sortir de cette situation pourrie dans laquelle je suis embourbé.
Voici… mon histoire à partir de la seconde qui va suivre !
J’ai été poussé à écrire ces mémoires car en cet instant où je n’ai plus aucun bien matériel hormis « deux barres et une tuile » en guise de palace, je me dis qu’il serait peut-être temps de retourner aux affaires (je n’emploierai pas le terme « repartir à zéro » car il se trouve que j’ai déjà que dalle sur moi…) et de faire partager mon expérience à ceux qui aimeraient comme moi remonter la pente… ou bien savoir comment éviter de se vautrer lamentablement si j’échoue par la suite.
Ceci est un bref résumé de ce que les trente-sept premières années de mon existence ont été pour moi jusqu’à aujourd’hui :
Je suis né à Undermine, sur l’île de Kezan, comme pas mal de mes semblables en fait, et j’ai grandi dans les bas-fonds (pas une grande différence avec ma situation actuelle). Jeune adulte j’ai pu obtenir une place de banquier durant la période de la seconde guerre, période très lucrative grâce à nos très chers clients de La Horde. Dans le chaos le plus total, je me suis servi un peu moi-même sans que mes supérieurs ne le découvrent jamais, (salut à Frazek si tu lis ces lignes, tu m’excuseras pour la disparition inexplicable de tes précieux lingots, sans rancune hein ?) ce qui m’a permis de me tirer de cette île à la fin de la guerre pour m’en aller monter un biznaisse sans trop de concurrence à Cabestan. Ca a bien marché d’ailleurs. En quelques années j’ai pu monter de nombreux projets dont 35% furent une réussite et j’ai pu bâtir un fort sympathique empire économique miniature.
Mais un jour terrible, le cataclysme arriva ! Et oui ! Un odieux lézard jaillit des cieux embrasés avec l’intention de tous nous buter et pas de chance, il est passé par les Serres-Rocheuses où il a provoqué l’explosion de mon usine sur laquelle reposaient alors tous mes merveilleux projets, me conduisant à la ruine… oh ! Mais je ne me plains pas trop ; mes ouvriers eux, c’est à la tombe qu’ils ont tous été conduits.
Et voici comment nous arrivons à ce jour… ce jour bien sombre où je suis réduit comme plusieurs milliers de ceux de mon peuple à ramper dans le goudron et la fiente de mouette pour ramasser une pièce de cuivre, espérant un jour me hisser vers un échelon supérieur mais inaccessible pour 99% d’entre nous de la société gobeline. Ca donnerait presque envie de se suspendre au bout d’une corde… enfin il faudrait déjà AVOIR une corde pour ce faire. Pourtant, en ce jour aussi moisi que les autres, quelque chose de spécial va se produire. Quelque chose qui va peut-être me permettre de me remettre sur les rails et sortir de cette situation pourrie dans laquelle je suis embourbé.
Voici… mon histoire à partir de la seconde qui va suivre !
Dernière édition par Grundak Stormhammer le Mer 2 Mar 2011 - 18:31, édité 1 fois