Culte de la Rive Noire - RP

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Culte de la Rive Noire - RP

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    Hödvidar Nïebelûngën, combattant léger.

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    Hödvidar Nïebelûngën, combattant léger. Empty Hödvidar Nïebelûngën, combattant léger.

    Message  Hödvidar Lun 16 Fév 2009 - 22:43

    Quelque part dans les montagnes enneigées de Durn morogh. Il y a presque un siècle, en l’an -44. Les étoiles brillaient dans la nuit glacée, ce genre de nuit où votre regard se perd dans le lointain, guettant quelque chose d’inexistant et, en quelques secondes, vos pensées prennent un cap inattendu, peut-être celui de vos souvenirs ou de vos rêves informulés. Ce spectacle vous détend, les étoiles brillent si fort que tout l’horizon vous est visible et la neige scintille en retour comme des centaines de milliers de diamants.
    Le froid est vivifiant, le vent est doux, la nuit revêtit sa plus belle parure, une étoffe de soie noir incrustée de petites perles de jour.
    Ce soir la nature m’offre deux cadeaux : une nuit splendide et un deuxième fils.
    Il s’appellera Hödvidar Niebelûngën et ça sera un grand guerrier.

    Chapitre 1 : Rose

    Je n’ai jamais compris pourquoi mon père a toujours cru dur comme fer que je deviendrai un guerrier. Je préfère les livres, d’ailleurs ce n’est pas la seule chose que je préfère aux combats. Hödvidar esquissa un sourire en regardant Rose se tortiller pour grimper sur la bibliothèque, sa chevelure rousse se mouvant tel un brasier autour de sa tête.
    -Aide moi un peu Höd, on ne va pas trouver cette carte au trésor en restant assis avec un sourire idiot. EH ! Bouge-toi, en pirate tu es nul !
    Elle a 16 ans comme moi, mais elle me dépasse déjà de trois têtes. Rose est la fille de riches nobles de la ville humaine, comme chaque début de semaine elle venait avec ses parents, eux pour marchander avec mon père, vendeur en armes naines, elle pour jouer avec quelqu’un qui ne soit pas une servante ou son percepteur.
    Cela fait 3 ans qu’ils se connaissaient et depuis étaient devenus des amis proches. Surtout qu’ils ne connaissaient personne d’autre de leur âge.
    - A vos ordres capitaine… Je dois faire quoi ?
    - Récure le pont, vu que tu es plus près du sol.
    - Ah ah ah…
    Ce n’est pas vraiment faux, pour un nain je ne n’étais pas très grand, et elle était déjà plus que bien bâtie pour une humaine, des épaules et des hanches larges ainsi que des jambes musclées. Enfin bon quand j’aurais 150 années je serais encore jeune comme un humain de 30 ans, alors je ne suis pas vraiment pressé de grandir dans la limite de ce que ma nature de nain me permettra.
    L’après-midi continua en batailles chimériques de pirates, en trésor déterrés, puis je ne sais plus comment on en était arrivé là.
    - Voilà notre dernière prise. Dit-elle, en me tendant fièrement un vieux livre écrit en nain. Je ne peux pas le lire, on dirait que c’est codé, un livre codé waouh !
    - C’est du nain, t’es pas très futée pour une capitaine pirate dis moi ? Répondis-je l’air moqueur, pour une fois que j’avais le dessus dans l’un de nos jeux.
    Et c’est ainsi que je me retrouvai à traduire à Rose des poèmes d’amours nains. La nuit commençait à tomber. Soudain quelque chose se produisit dans la pièce. Comme une étincelle qui se serait allumée dans une réserve de poudre de plusieurs tonnes à cinquante mètres sous mes pieds, je sentais quelque chose d’énorme mais c’était encore trop indistinct pour être clairement identifié, je devenais plus attentif cherchant d’où provenait cette sensation, de bien-être ici, et ce fut à cet instant, bien précis où je vis ses yeux d’un vert profond me fixer comme jamais auparavant, que l’explosion m‘arriva en pleins visage. Son corps était penché sur moi et sa lèvre inférieure coincée entre ses dents m’envoyait un signal, une alarme universelle entre homme et femme, j’étais totalement désarmé. Je ne sus comment réagir, quand ses lèvres s’approchèrent avec la grâce d’un papillon timide et maladroit.
    Elle avait un goût de menthe douce, c’était si doux. Sa langue caressant la mienne, j’essayais de faire au mieux, ses doigts se frayaient un chemin dans ma chevelure. Un pur délice…

    Et là que les ennuis commencèrent. La porte s’ouvrit à la volée laissant entrer son père, mon père et des domestiques, avant même que j’ai le temps de réagir.
    -QU’EST-QUE VOUS FAITES !!! Nos deux pères crièrent en même temps, et d’un signe les domestiques saisirent Rose tandis que mon père fondait sur moi, furieux.
    -Höd au secours !
    J’ai dû oublier de le préciser mais il y a 60 ans les relations interraciales autres que pure amitié étaient plus que mal vu, c’était un tabou, voir une honte pour les concernés et leur famille, j’allais comprendre…
    BAM ! Je chancelai sous la baffe de mon père, cherchant des yeux celle qui m’appelait je ne vis que le regard méprisant du noble au milieu de tous ces points noirs qui se formaient dans mon champ de vision.

    J’eu droit à un sermon pas croyable de mon père, gnagnagna une humaine, mourra avant que j’ai un poil blanc gnagnagna, son père est influent gnagnagna, il fera travailler des gnomes au noir pour ne plus acheter nos armes, et autres conneries qui me passèrent au-dessus de la tête, ceci-dit, vu ma taille, ce n’était pas dur. Ils crurent tous qu’une bonne gueulade allait nous arrêter. C’était nouveau, c’était étrange mais c’était grisant.
    La nuit même je décidais d’aller à la forêt d’Elwyn, sauver mon amour naissant.
    Je ne savais pas manier assez bien les armes pour assommer les gardes éventuels, la discrétion allait jouer un rôle majeur, la chance aussi.
    La traversée me prit la moitié de la nuit, sortir en douce de chez moi fut facile, je longeai la montagne vers Forgefer et pris le trame.
    C’est bon, j’y étais, devant moi une immense maison entourée d’un mur d’enceinte, je m’introduisis dans les jardins avec l’aide d’un grappin, puis je cherchai des yeux une entrée.
    En quelques minutes j’avais : crocheté une serrure, marché sur la queue du chat, fait tomber un vase et fait grincer les escaliers menant à l’étage, bien heureusement personne ne s’était réveillé. Je me mis à écouter les souffles des personnes à travers les portes des chambres, guettant le plus léger, celui de Rose. Mais ce fût des bruits d’objets que l’on déplace qui me désignèrent la bonne porte. Je rentrai et vit Rose, le visage rougit par les larmes versées, qui préparait un sac.
    -HOD… !
    -Chut… Pas si fort, fis-je en lui mettant la main en bâillon.
    -Höd. Dit-elle avec joie. Tu es venu me chercher ! C’est trop romantique.
    Ayant laissé mon cerveau quelques heures plus tôt, je n’étais plus vraiment en état de dire ce qui était romantique ou non, ce que je savais était que j’avais mal aux pieds après tout ce chemin et que j’étais bien content d’être à nouveau avec elle.
    -Viens filons, ils veulent me faire prêtresse, ça craint je veux être une mercenaire moi. Dis, c’était toi tout ce boucan en bas ?
    - Euhm, je n’avais pas vu ce chat.
    -Et le vase aussi ? Dit-elle en pouffant. Bon filons, j’ai de l’or et de quoi manger pour une semaine, d’ici là on aura trouvé une planque et de quoi vivre.
    Je ne dis rien, incapable de d’analyser la situation au long terme comme elle le faisait.
    -Bon sortons Rose, si on nous retombe dessus ça ira mal.
    Quiconque serait passé près du mur d’enceinte aurait vu deux ombres filer dans la nuit.


    Dernière édition par Hödvidar le Lun 16 Fév 2009 - 22:45, édité 1 fois
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    Hödvidar Nïebelûngën, combattant léger. Empty Re: Hödvidar Nïebelûngën, combattant léger.

    Message  Hödvidar Lun 16 Fév 2009 - 22:44

    Sept mois plus tard nous vivions toujours cachés de tous, ma barbe et mes cheveux roux avaient beaucoup poussé, dissimulant mon visage, j’avais trouvé un petit boulot comme assistant d’un bibliothécaire débordé. Par contre Rose était recherchée par la moitié des humains de la région et elle était beaucoup trop reconnaissable, alors elle chassait et préparait le camp, restant loin de toute civilisation. Cette vie sauvage lui plaisait, c’était comme un grand jeu pour elle, quand à moi je m’inquiétais de plus en plus, trouvant du réconfort dans ses bras ou dans les nombreux livres qui étaient sous ma responsabilité. Durant cette période j’ai dévoré les livres d’ingénierie et ceux contant des aventures de membres de la guide des Ravenhold.

    Tout cela aurait pu durer encore un moment, notre camp de fortune s’était transformé en une cabane de bois bien solide, Rose alternait entre chasse, pêche et vols pour se procurer ce qui lui manquait, vols que je désapprouvais car je gagnais assez pour nous faire vivre de manière rustique.
    Mais Rose voulait garder l’argent pour qu’on se paye un voyage vers l’ouest, apparemment les gobelins avaient trouvé un continent loin à l’ouest et ils se gardaient bien de le dire aux autres races. Et que l’on s’achète des armes pour devenir explorateur ou mercenaire. Même si l’idée me semblait sortie d’un des contes que je lisais j’aurais suivi ses yeux verts jusqu’au bout du monde.


    Cela faisait maintenant plus d’un an que nous avions quitté nos familles.
    Le soleil de des Tarides tapait dur.
    - Ah. Ça fait un bien fou. Rose plongea dans l’eau limpide, vêtue du plus simple appareil.
    - Fais gaffe aux requins ! Criais-je.
    J’étais assis face à l’eau, en caleçon, suant sous cette chaleur accablante, je jetais un coup d’œil à notre bourse d’or, qui s’était refaite depuis notre arrivée ici. Après pas mal de services rendus aux autochtones locaux.
    Rose et moi avions appris à nous dissimuler assez bien pour voler des objets à même les poches de leur possesseur, du coup les gobelins du coin louaient nos services.
    Je me repassais encore notre traversée à bord de ce bateau du cartel.

    Cela nous avait couté presque tout notre or, mais il nous en avait resté de quoi acheter des habits en cuir, parfait pour ne pas entraver nos mouvements et des couteaux histoire de pouvoir se défendre. Une fois à bord les gobelins nous avaient dévisagé longuement, peut-être que cette magnifique humaine qui cachait son visage sous une immense capuche et ce nain à la pilosité rousse et fournie leurs avaient fait penser à cette affiche, placardée partout où les humains se rendaient, disant :

    « Recherche le nain dénommé Hödvidar Niebelûngën, pour enlèvement, récompense 500 pièces d’or. Mort ou vif. Ainsi que l’humaine Rose Fiefargent 700 pièces d’or. Vive. Toute information sera rémunérée. »

    Je crois que cette affiche nous avait mis sur le dos nombre de mercenaires, Le baron Fiefargent devait être hors de lui. J’appris par la suite que mon père avait coupé toutes relations avec le baron en représailles à cette affiche, baron qui aurait décidé de faire bosser au noir des gnomes. Pour construire des fusils.

    -Je crois que les gobelins mijotent quelque chose, Rose.
    -Peut-être, mais ne t’inquiète pas Hödin, j’ai espionné les organisateurs du voyage, ce bateau leur coûte trop cher pour faire demi-tour, par contre en arrivant faudra pas trainer, on disparaitra dans la nature. Dit Rose, en accentuant le mouvant des lèvres en prononçant mon surnom, puis me mima comment ‘’on disparaitra dans la nature’’.
    -Les gobelins sont fous, un nouveau continent, je suis sur qu’il n’y aura rien à part des bêtes sauvages, Personne n’ira vivre là-bas, à part nous.
    -Mais au moins personne ne viendra nous chercher, là-bas. Et imagine ! Un monde entier à découvrir. C’est génial.
    Elle me faisait vraiment penser à un feu vivant quand elle bougeait ses cheveux en tout sens brûlante d’excitation.

    Dans la nuit, une ombre s’introduisit dans notre cabine. Mais plutôt malmené par le mal de mer je ne dormais pas.
    -Rose, pssss, debout.
    En quelques secondes nous étions debout et aux aguets dans l’étroite cabine,
    Je vis l’éclat d’une masse une seconde avant de m’écrouler sonné. Un coup de pied partit à toute vitesse dans la mâchoire du gobelin qui s’écroula deux mètres plus loin dans le couloir.

    Ce fut la seule, altercation du voyage, au matin nous fîmes comme si de rien était, moi avec une bosse, le gobelin mâchant avec difficulté. Nous alternions les tours de sommeil pour le reste du voyage.


    Et voilà, après avoir sauté à l’eau 100 mètres avant la côte, nous étions repartis de zéro dans ce nouveau monde.

    Cette époque fait partie de mes meilleurs souvenirs. Je sais que l’on a travaillé pour les gobelins qui voulaient des échantillons de toutes sortes de bêtes de cette savane, d’ailleurs j’ai tué mes premières bêtes là-bas, en me cachant et fondant sur ma proie quand elle passait à porté de couteau, peu pratique peu être mais j’étais trop maladroit pour manier une arbalète ou un fusil et encore moins un arc. Alors seulement après avoir appris à être plus discret qu’un souffle de vent, à cacher mon odeur et me fondre dans le décor , j’ai réussi à tuer ma première bête.
    TCHAC ! Le raptor loucha une seconde sur le couteau arrivé entre ses deux yeux pour enfin s’écrouler de tout son poids.
    -Pas mal, il était temps, ça fait 10 jours que tu essayais de l’avoir celui-là.
    Rose récupéra les griffes et yeux de la créature qu’elle mit dans un sac de cuir.
    -On a le compte deux yeux pour le nain et 38 pour moi, hihi.
    Après ça, nous travaillâmes aussi pour des clans centaures voulant qu’on brûle les réserves d’armes d’autres clans. Puis des hommes-sangliers voulurent nous payer pour des assassinas envers des chefs rivaux, je déclinai l’offre devant l’air déçu de Rose.

    Finalement les années passèrent, nous vivions heureux, avec l’impression de posséder un continent entier rien qu’à nous.

    Un jour, je devais avoir dans les 24 ans, je passais à cabestan, à l’époque il y avait juste un quai et deux cabanes servants d’habitation et de stocks de marchandises, pour échanger aux gobelins quelques tissus centaures contre des bricoles du monde civilisé. Mais là les gobelins qui discutaient de tout les potins se passant sur l’autre continents, m’apprirent que le marchand de d’armes naines Gulmar Niebelûngën était tombé gravement malade et qu’il désirait revoir son 2e fils avant de mourir.
    Quand j’appris la nouvelle à Rose elle fronça les sourcils, soucieuse, devinant déjà mes intentions. Le remord d’avoir abandonné nos familles était toujours resté présent depuis notre fugue, quand on parlait d’elles on se demandait comment elles allaient, si elles nous pardonneraient un jour, et enfin se rappelant le dégoût que notre relation leur infligeait on enterrait le sujet sous des caresses, comme pour dire « et toc, on l’a fait quand même ».
    Nous embarquâmes donc à nouveau sur un navire gobelin pour faire le trajet en sens inverse.

    J’aurais dû remarquer les regards que se lançaient les gobelins durant le voyage, ou comprendre que nous prendre gratuitement à bord était louche de la part de gobelins.

    Arrivés à Baie-du-butin, nous descendîmes sur le quai. Et là une bonne dizaine de ces créatures vertes nous regardèrent avec des airs carnassiers, l’un tenait une affiche plutôt récente : Je valais 800 pièces d’or mort ou vif et Rose plus de 1000 pièces d’or vivante.
    -COURS ! Ils doivent me prendre vivante, pas toi, dégage je les retiens.
    Criant cela Rose s’était déjà élancée dans la mêlée couteaux en mains, mais je refusais de fuir et de laisser ma moitié seule aux mains de ces fumiers.
    Le combat était confus, Rose évitait avec grâce les filets qui tentaient de l’immobiliser et faisait reculer ses adversaires qui tentaient de l’encercler sans la blesser. Tandis que j’affrontais deux gobelins armés de masses.
    Le vent soufflait doucement, faisant bouger les voiles du bateau d’un air sinistre. Le soleil éclairait la scène d’une lueur rouge écarlate, sur le quai se dessinait des ombres effrayantes, celle de Rose se mouvait au milieu de formes décharnées ressemblant à des mains décharnées.
    Ce qui arriva ensuite restera toujours marqué au fer rouge dans ma mémoire.
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    Message  Hödvidar Lun 16 Fév 2009 - 22:46

    Chapitre 2 : L’exil

    Je fêtais aujourd’hui mes 40 ans, hormis une chevelure de plus en plus épaisse, une barbe coiffée en deux grosses nattes j’aurais pu toujours en paraître 20 sans cette ride soucieuse entre les deux yeux, au dessus du nez.
    On était encore à quelques années des événements tels que l’exode des Orcs ou l’apparition du Fléau.

    Je m’étais exilé du monde, errant dans les montagnes, visitant les royaumes de l’est et écrivant des poèmes, sur elle, sur tout, sur rien. J’avais fait des rencontres, des nains, des gnomes, des humains et des humaines. Surtout 2 femmes, l’une quand j’avais 31 ans, prêtresse, elle faisait parti du royaume humain nord, qui se situe au sud de la forêt des pins argentés.
    Gaelina était d’une blondeur presque platine, d’une compassion sans égal, de son visage à son corps c’était la finesse de ses traits qui vous sautait aux yeux. En sa présence je me sentais balourd et encore plus maladroit.
    Elle me prit en affection dès qu’elle me vit, enfin je crois.
    Ce fut une histoire romantique et calme, comme une balade sur une plage lors d’un couché de soleil. En 2 années il y eu des milliers de mots gentils, puis des centaines affectueux et quelques baisers. Mais ma nature me gênait maintenant, alors je disparus laissant un seul mot. « Désolé ».
    J’ai connu Cristal à 35 ans, une guerrière bâtie comme un colosse, pas très grande mais plus musclée que tous les hommes qui l’accompagnaient. Elle appartenait à un groupe d’aventuriers qui cherchait des combats épiques tels que dragons ou autres bêtes venues d’un autre âge.
    Croisant leur route ils me proposèrent de les accompagner et j’acceptai car la solitude de mes errances commençait à me peser.
    Cette relation ne pourrait pas vraiment être qualifiée de psychique, je crois que Cristal, trouvait les humains trop faibles à son goût. On peut dire qu’elle me réconcilia avec ma nature de nain.
    Je finis par quitter cette troupe d’aventurier après plusieurs péripéties assez joyeuses aux Paluns. Car nous avions trouvé un trésor et les humains décidèrent de fêter ça à Hurlevent. Je laissai donc Cristal et sa troupe pour partir de mon coté.

    Je décidai de me poser, je pris un boulot dans la bibliothèque de Forgefer, comme passe temps j’étudiais des livres d’ingénierie gnome et je trainais dans Forgefer me liant d’amitié avec des membres de ma race. Je connu des femmes naines, mais leur manque de délicatesse, leurs constantes envies de se marier et d’avoir des enfants me faisaient fuir les relations trop longues à mon goût.
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    Message  Hödvidar Lun 16 Fév 2009 - 22:47

    Chapitre 3 : Les guerres.

    An 1 :
    J’ai eu 45 années. Des êtres verts grands et musclés très vite baptisés « Orcs » ont lancé une attaque sur la cité de Hurlevent, les humains ont repoussé l’offensive avec succès. Cela me paressait plus que bizarre, apparemment ils venaient du Noir marécage, zone inhabitable.
    -Ça n’annonce rien de bon, j’vous l’dis.
    -Ouep, d’où ils viennent ces ‘’Orcs’’ ? On ne les a jamais vus et voilà qu’ils attaquent une ville humaine.
    -Faut les exterminer !
    -Ouai !
    Toute l’auberge ne parlait que de ça, d’ailleurs tout le monde ne parlait que de ça depuis l’attaque.
    Tout ce que je savais c’est que d’après les descriptions que l’on m’en a faites, ils ne ressemblaient à rien de ce monde.

    An 4 :
    Trois ans plus tard il y eu une nouvelle attaque, mais cette fois Hurlevent fut rasée par les Orcs, les humains fuirent jusqu’aux plages de Lordaeron.

    An 5 :
    Le conflit prit de l’ampleur, les différents royaumes humains s’étaient unis et demandèrent l’aide des hauts-elfes et des nains.
    Je pris la décision d’aller combattre l’ennemi qui maintenant se composait d’orcs, d’ogres et de trolls.

    Devant mes faibles capacités à tenir un bouclier ou des armes à deux mains on voulut me renvoyer mais j’insistai et un nain du nom de […] accepta de me prendre dans son escadron.
    Nous étions une trentaine tous savaient se fondre dans le décor comme je l’avais appris, mais pendant 2 mois on m’entraina à manier toutes sortes d’armes, une dans chaque main.
    J’étais vraiment nul, puis petit à petit j’appris à me battre de manière correcte.
    -De toute façon notre escadron ne va pas affronter des guerriers ogres.
    -Ah bon ? Mais contre qui va-t-on se battre alors ? Répondis-je au haut elfe qui aiguisait ses dagues.
    -Nous, nous devrons nous faufiler derrière leurs lignes et assassiner leurs soigneurs et autres bonhommes en robe.
    L’idée me déplut, déjà que je n’aimais pas vraiment combattre si ce n’est pas nécessaire, mais nettoyer par surprise les soigneurs ennemis me déplaisait.
    Remarquant que je me tourmentais un humain vint s’asseoir et me dit :
    -Nain, dis-toi que chaque soigneur que tu tueras sera 50 vies de gagnées de notre côté et chaque personne que tu n’auras pas le courage d’exécuter, fera mourir de façon indirecte 100 des tiens.
    Il dit ça en me donnant une tape amicale sur l’épaule comme pour atténuer la gravité de ses paroles. L’elfe à côté ajouta même :
    -C’est la guerre, alors écoute bien, à partir de maintenant tous ceux qui seront sous le signe de la horde ou qui coopèrent avec elle, devront mourir, c’est eux ou nous, la pitié ou autre sentiment de compassion n’a plus lieu d’être.
    Je pris note mentalement de ses paroles et aussi de me méfier à l’avenir des haut-elfes, celui-là ne m’inspirait pas confiance avec ces yeux brillants dans la pénombre.

    Presque un an après la formation de l’alliance de nos trois races, les batailles firent rage un peu partout sur le continent, et nous commençâmes à repousser l’armée ennemie vers le sud.

    Durant les batailles, notre équipe fonçait discrètement vers les lignes arrière hordeuses, Si l’un de nous se faisait prendre en route, personne ne devait s’arrêter, c’était les ordres, on devait continuer, serrant les dents en écoutant le cri d’agonie des plus malchanceux. Arrivés au niveau des soigneurs ennemis nous frappions simultanément, lançant des fumigènes pour couvrir notre fuite après le travail fait. Nous rentrions toujours couverts de sang.
    Nos frappes n’étaient pas toujours des réussites, suivant la disposition de leurs soigneurs parmi les autres guerriers, eux bien protégés derrière des armures de plaque et de maille. Nous nous en tirions toujours grâce à notre effet de surprise. Mais à la fin de la guerre, quand la horde fut repoussée jusqu’au Noir marécage, notre équipe ne comptait plus que 9 personnes. Un haut elfe, trois nains et cinq humains. Je pense que j’ai eu énormément de chance pour me sortir vivant de cette guerre.

    Dans les années qui suivirent, notre groupe resta uni, nous vécurent pleins d’aventures, pillant comme des pirates les ogres et trolls retranchés dans le sud. Mais le monde semblait encore pris au milieu d’un danger qui nous dépassait tous.

    Les années qui suivirent les 2 guerres furent calmes, puis tout empira.
    Le roi Terenas mourut assassiné par son fils, le nord fut envahi par un fléau sans visage, les orcs partirent vers le continent ouest. D’ailleurs personne ne me crut quand j’affirmais y avoir été près de 40 ans auparavant. On parlait d’elfes de la nuit, de taurens, de morts qui se relèvent et de démons.
    Parmi ce grand bordel, notre troupe traça sa route, aidant les personnes de notre faction que nous croisions durant nos péripéties et combattant tous les autres.
    Galadriel le haut elfe nous quitta pour rejoindre son peuple, il était devenu sombre et encore plus cruel devant le bilan des pertes elfes.

    Nous relativisions en blaguant, après tout : planter sa dague dans un troll c’était plutôt comique, on mimait leur cri d’agonie en riant.

    Petit à petit nous prirent chacun une direction différente, certains voulant se ranger et fonder une famille, réparer ce monde. D’autres s’installèrent dans les capitales pour enseigner leurs compétences aux futurs héros. Comme (Maitre voleur hurlevent et forgefer).
    Aujourd’hui il y a trois continents à visiter, plus l’outre-terre et des milliers d’aventures à vivre.
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    Message  Hödvidar Lun 16 Fév 2009 - 22:48

    Chapitre 4 : La piraterie ...

    Je n’ai jamais eu aucune affinité avec les bêtes, alors je me suis fabriqué un mécano trotteur gnome, mais plus petit, j’avais dû gagner la confiance des gnomes de Gnomeran pour qu’ils acceptent de me vendre le plan.
    Puis je me suis construit une machine volante histoire de voir le sol de plus loin, avec bien sûr une licence de vol pour l’Outreterre et le Norfendre.
    Je me teins les cheveux et la barbe en noir histoire d’être plus discret et je partis en quête d’une nouvelle aventure. Je me rendis en Norfendre, là-bas je donnai quelques services à toutes sortes de personnes en échange d’un peu d’or, évitant les combats et utilisant mes talents de discrétion au mieux.

    An 30~33 :
    J’entrais dans une auberge, l’air était rempli de fumée, l’atmosphère semblait assez exotique, je me mis à une table et commandai une bière. J’observais la scène, des danseuses s’agitaient sur la piste au centre de la pièce, elles lançaient des œillades coquines aux hommes assis à proximité. Quelques serveurs s’agitaient en tous sens, certains nettoyaient des traces de quelques chose de répugnant au sol, des hommes bien à point levaient leur verre à l’unissons, d’autres jouaient aux cartes, je fis mine de ne rien remarquer des as qui dépassaient légèrement des poches du gnome, lequel avait devant lui pas mal d’argent amassé.
    Mais ce qui m’interpella après une bonne minute d’observation consciencieuse c’était ce groupe de marins qui semblaient sortir du lot. Des pirates…

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